Citations & Proverbes : Antoine de Saint-Exupéry

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Retrouver les citations, proverbes du célèbre écrivain et aviateur Français, mort pour la France.
Antoine de Saint-Exupéry.

 

 

 

 

« Les fraîches jeunes filles, au soir de leur premier amour, connaissent le
chagrin et pleurent. Le chagrin est lié aux frémissement de la vie. Et moi je
n’ai plus de chagrin… »

 

« Moi, se dit le petit prince, si j’avais 53 minutes à dépenser, je marcherais
tout doucement vers une fontaine. »

 

« Un phare ne mesure point l’éloignement. La lumière est présente dans les yeux,
tout simplement. Et toutes les merveilles du continent logent dans l’étoile. »

 

« Le règlement, pensait Rivière, est semblable aux rites d’une religion qui
semblent absurdes mais façonnent les hommes. »

 

« J’y gagne, dit le renard, à
cause de la couleur du blé. »

 

« Les grandes personnes m’ont conseillé de laisser de côté les dessins de
serpents boas ouverts ou fermés, et de m’intéresser plutôt à la géographie, à
l’histoire, au calcul et à la grammaire. »

 

« Je me croyais riche d’une fleur unique, et je ne possède qu’une rose
ordinaire ça ne fait pas de moi un bien grand prince.. »

 

« Préparer l’avenir ce n’est que fonder le présent. Il n’est jamais que du
présent à mettre en ordre. A quoi bon discuter cet héritage. L’avenir, tu n’as
point à le prévoir mais à le permettre. »

 

« L’éducation passe avant l’instruction : elle fonde l’homme. »

« Comment se reconstruire. Comment refaire en soi le lourd écheveau de
souvenirs ? »

 

« Comment la vie construit-elle donc ces lignes de force dont nous vivons ?
D’où vient le poids qui me tire vers la maison de cet ami ? Quels sont donc les
instants capitaux qui ont fait de cette présence l’un des pôles dont j’ai besoin ? »

 

« Il ne savait pas que, pour les rois, le monde est très simplifié. Tous les
hommes sont des sujets. »

 

« J’ai le droit d’exiger l’obéissance, parce que mes ordres sont
raisonnables. »

 

« Un avion, quelque part, était en péril dans ses profondeurs : on s’agitait,
impuissant, sur le bord. »

 

« Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! mais tu as
des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé
! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent
dans le blé… »

 

« Un homme, dans son grenier, s’il nourrit un désir assez fort, communique de
son grenier le feu au monde. »

 

« Chacun est responsable de tous. Chacun est seul responsable. Chacun est seul
responsable de tous. « 

 

« J’ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement… »

 

« Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas
mourir pour vous. »

 

« Et puis, ce que vaut un homme c’est tellement ce qu’il devient. Moi je ne
sais pas ce qu’il est. »

 

« Et la géographie, c’est exact, m’a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du
premier coup d’œil, la Chine de l’Arizona. C’est très utile, si l’on est égaré
pendant la nuit. »

 

« Expliquer par d’autres points de vue un processus ne ruine
en rien la valeur du processus. C’est le vent dans les voiles qui conduit au
pays. Mais le vent n’est point le pays ni la voile. »

 

« Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette
laideur. C’est un peu dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné. »

 

« Les grandes personnes sont décidément tout à fait extraordinaires. »

 

« Je comprends le sens de l’humilité. Elle n’est pas dénigrement de soi. Elle
est le principe même de l’action. »

 

« Dans le désert au crépuscule, on s’assoit sur une dune, on ne voit rien, on
n’entend rien et cependant quelque chose rayonne en vous. »

 

« Ayant découvert qu’il n’est rien qui soit faux pour la simple raison qu’il
n’est rien qui soit vrai. »

 

« Ce qui me tourmente, les soupes populaires ne le guérissent point. Ce qui me
tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur. C’est un
peu, dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné. »

 

« Etre homme, c’est précisément être responsable. C’est connaître la honte en
face d’une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. »

 

« Seuls, l’allumeur de l’unique réverbère du pôle Nord, et son confrère de
l’unique réverbère de pôle Sud, menaient des vies d’oisiveté et de nonchalance :
ils travaillaient deux fois par an. »

 

« L’essentiel, nous ne savons pas le prévoir. Chacun de nous a connu les joies
les plus chaudes là où rien ne les promettait. Elles nous ont laissé une telle
nostalgie que nous regrettons jusqu’à nos misères, si nos misères les ont
permises. »

 

« Il n’y eut rien qu’un éclair jaune près de sa cheville. Il demeura un
instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne
fit pas de bruit, à cause du sable. »

 

« Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une
d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si
riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! »

 

« Quand nous prendrons conscience de notre rôle même le plus effacé, alors
seulement nous serons heureux. Alors seulement, nous pourrons vivre en paix, car
ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort. »

 

« Celui-là qui veille modestement quelques moutons sous les étoiles, s’il
prend conscience de son rôle, se découvre plus qu’un serviteur. Il est une
sentinelle. Et chaque sentinelle est responsable de tout l’empire. »

 

« Le je suis responsable ; ce devrait être la devise d’orgueil de tout homme. »

 

« Une démocratie doit être une fraternité ; sinon, c’est une imposture. »

 

« C’est toujours dans les caves de l’oppression que se préparent les vérités
nouvelles… »